Les pleurs du nourrisson surprennent les nouveaux parents en pleine nuit ou en fin de journée. Ces cris persistants reviennent parfois quotidiennement et s'avèrent complexes à gérer. Le langage des pleurs de bébé vous est inconnu ? Découvrez nos astuces pour le comprendre et les actions à entreprendre, en tant que papa, pour apaiser le nouveau-né.
Décrypter les pleurs du nourrisson en fonction du moment
S’adapter à un mode de communication commun
Bien vite après la naissance, tous les bébés commencent à pleurer. Certains vont pousser soudainement des cris qui peuvent durer jusqu’à 3 heures par jour. Ce moyen d’expression du nouveau-né constitue l’unique façon d’attirer l’attention de ses parents. Ce réflexe de survie est loin d’être un caprice. Incapable de gérer ses émotions, l’enfant utilise son mode de communication pour exprimer une demande. Ses hurlements attendent une réponse qui, bien souvent, se résume aux bras de papa ou maman.
Avec le temps, les parents apprennent à comprendre ces pleurs intenses. Ils savent quand ces derniers expriment la faim, l’inconfort, ou la douleur.
Interpréter les cris du tout-petit en fin de journée
Les pleurs du soir connaissent une fréquence régulière chez les nouveaux-nés. Ils débutent à la fin du premier mois et apparaissent l’après-midi ou en début de soirée. Ces moments stressants s’atténuent progressivement au second trimestre. Les pleurs de décharge représentent, pour bébé, une possibilité de se défouler et d’évacuer les tensions de la journée.
S’il éprouve souvent le besoin de se sentir en sécurité, l’enfant manifeste également son désarroi pour d’autres raisons :
- sentiment de fatigue ou de faim ;
- gêne : chaud, froid, bruit, lumière ;
- besoin : rot à expulser, couche sale, position inconfortable.
S’inquiéter des pleurs excessifs du jeune enfant
Des troubles digestifs ou les coliques du nourrisson font place à des cris différents des pleurs habituels. S’ils s’accompagnent de fièvre, de diarrhée ou de vomissements, le bébé de moins de 3 mois doit être amené chez le pédiatre ou à l’hôpital.
Un mal de ventre s’apaise généralement lorsque le papa pose l’enfant sur son avant-bras, dos vers le haut. En cas de douleurs régulières, il est conseillé de vérifier si une mauvaise digestion du lactose ou un réflexe gastro-colique constituent l’origine des pleurs.
Gérer les pleurs du nourrisson tôt le matin ou la nuit
Bébé est bercé dans le ventre de sa maman durant neuf mois. C’est pourquoi, lors de son réveil, il recherche un contact et craint la solitude. Ce besoin d’être rassuré, collé à sa famille, dure plusieurs mois.
À l’inverse, si le nouveau-né exprime des gémissements en dormant, c’est parce qu’il se trouve en phase de sommeil agité. En déposant une main sur son ventre, le parent signale sa présence et l’aide à repartir dans les étoiles.
Quand papa prend le relais : nos conseils
Durant ces moments déconcertants, le père occupe une fonction essentielle. Son rôle, en soutenant la maman, est de trouver une réponse aux pleurs du bébé. En les cernant et en comprenant ses besoins, il sait comment les apaiser.
Connaître ces informations essentielles
Il est tout à fait normal de se sentir désemparé ou inquiet face à ces hurlements incessants. Vous serez probablement tenté de hausser la voix, mais cela rendra les choses plus compliquées. De même, secouer le nourrisson s’avère mortel (syndrome du bébé secoué). Si vous perdez patience, assurez-vous que l’enfant soit en sécurité et sortez pour respirer profondément. Passez le relais à une personne de confiance afin de lâcher prise quelques instants. Vous pouvez également installer le petit dans son porte-bébé. En route pour une balade en amoureux, même à l’intérieur de la maison !
Offrir chaleur et câlins illimités
Le contact physique, la voix et le bercement réduisent le niveau de stress. Les bébés apprécient le peau à peau avec papa et aiment se sentir serrés. L’écharpe de portage présente plusieurs atouts, dont celui de pouvoir continuer son activité en ayant l’enfant contre soi. L’emmaillotage a tendance à diminuer les pleurs : l’enveloppement rappelle au nouveau-né sa vie dans le ventre de sa mère.
Garder son calme et ne jamais ignorer les pleurs du nourrisson
Considéré comme une éponge émotionnelle, bébé est hypersensible à nos sentiments. Le stress aggrave sa tension, tandis que la sensation de détente le calme. Durant ses premiers mois de vie, il est essentiel de répondre rapidement à ses besoins. C'est pourquoi le co-dodo ou le berceau dans la chambre des parents constituent des idées judicieuses.
Être attentif aux besoins lors de la tétée ou du biberon
Durant les repas, installez-vous un endroit calme. Lumière tamisée, pas de bruit intense, d’écran TV ou de smartphone. Proposer des pauses assure au petit de se nourrir tranquillement et facilite les éructations. Assurez-vous que la couche ne soit pas trop serrée et qu’il se sente à l’aise dans ses vêtements.
Piocher dans notre sac à astuces pour calmer les cris de bébé
Un doux massage du ventre (mouvements circulaires dans le sens des aiguilles d'une montre) soulage en cas de douleurs abdominales. Ces maux sont également réduits en plaçant l’enfant sur le dos, et en le faisant pédaler. Il suffit de plier doucement ses jambes vers son ventre, l’une après l’autre.
La séance de bain relaxe et laisse place aux câlins. Une musique douce ou des sons réguliers (pluie qui tombe, vagues dans la mer) agrémentent l’ambiance. Les pleurs apparaissent généralement au même moment ? Soyez prévoyant en organisant une sortie à pied ou en voiture. Le mouvement devrait tranquilliser votre petit bout. Enfin, respectez ses horaires et soyez 100 % disponible aux heures « à risque ».
Ce qu’il faut retenir
De nombreux parents se demandent ce qu’il y a lieu de faire lorsque le tout-petit pousse des cris stridents. Ils apprennent, avec le temps, à différencier les pleurs du nourrisson dus aux coliques des pleurs nocturnes. Ils ont conscience que, si leur bébé fait ses nuits, c’est grâce à un travail d’équipe. De son côté, le Super Papa sait que durant ces moments complexes, l’enfant exprime un besoin et attend une réponse rapide. Il met en place les 5 réflexes suivants :
- prendre le nouveau-né dans ses bras ;
- vérifier son état (chaud, froid, couche, vêtements) ;
- s’assurer qu’il n’a pas faim ou n’est pas malade ;
- adopter les méthodes d’apaisement ;
- faire appel à des professionnels, si nécessaire.
Et vous, comment parvenez-vous à calmer la situation et à apaiser votre bébé ? Partagez vos précieux conseils avec notre communauté ;-)